20:00 > RUSSEL HASWELL (GB)

Un de nos fétichistes du son/bruit préférés et presque régulièrement en première partie de tous les concerts d'Autechre. Hans Ulrich Obrist (directeur artistique des prestigieuses Serpentine Galleries de Londres) a un jour décrit Russell comme 'un trésor national'. Et lorsqu'on a demandé à Steve Beckett (co-fondateur de Warp) "ce que le label aimerait faire - si ce n'était pour des raisons pratiques ? ou des contraintes financières - démontrant l'impact critique du travail de Russell", il a répondu : "Je ferais la publicité télévisée des albums de Russell Haswell pendant Big Brother." Délicieux! Tout comme son album le plus 'populaire' 'Satanstornade' (qui a reçu le numéro de catalogue WARP 666), une collaboration avec le maître du noise japonais Merzbow. La meilleure critique que nous ayons jamais lue à ce sujet : "Joue ça à un fan de Slipknot et regarde sa tête tomber." AMUSANT!

21:00 > AUTECHRE (GB)

De Morgen à propos du passage d'Autechre en Belgique en 2016 : « À Gand, Autechre a sorti le grand jeu avec des canons à confettis, des guirlandes, des boules à facettes et des tubes repris en chœur par un public joyeux qui enchaînait infatigablement les farandoles. Non, je rigole. »

Les vrais fans d’AE le savaient évidemment déjà, puisque leur titre sinistrailAB air, – tiré des NTS Sessions, qui totalisent pas moins huit heures de musique en quatre volets – faisait déjà très explicitement référence à leur grand rêve : se produire à l’AB !

Autechre (prononcé « Autecker » /ɔːˈtɛkər/) inaugurera le festival BRDCST par un véritable pré-show. Nous en sommes plutôt fiers, puisque l’obstination musicale fait partie intégrante de l’ADN d’AE et de BRDCST.

AE est un duo inclassable et inimitable qui officie depuis plus de 35 ans, avec sa musique électronique survitaminée aux sonorités à la fois complexes, abstraites, sombres et cubistes. Mais qui n’empêche pas un côté funky. Stereogum qualifiait d’ailleurs le dernier diptyque du groupe, SIGN et PLUS (2020), de « some of the most human music they’ve ever made ».

Leur dernier passage en Belgique date déjà de 2016. À l’époque, De Standaard écrivait à ce sujet : « Autechre en concert reste de l’avant-garde à l’état pur : provocant, époustouflant et enthousiasmant. » Et The Guardian d’ajouter, à propos de leur dernière tournée au Royaume-Uni : « Autechre’s live environment is liable to switch at any moment from dreamscape to nightmare. It’s futuristic music made of sonic ruins – fragments unearthed from the darkness. - **** »