Depuis 1989, Warp Records, considéré comme “la maison de la musique post-genre visionnaire”, abrite des artistes qui défient les conventions de la musique électronique. Avec une équipe d'artistes pionniers et une perspective révolutionnaire, ce label demeure l'un des plus créatifs et indépendants au monde. Nous sommes ravis d'accueillir ces quatre artistes exceptionnels de chez Warp à BRDCST.
Nous sommes ravis d'accueillir ces quatre artistes exceptionnels de chez Warp à BRDCST.
4 Avril: Autechre
AE est un duo inclassable et inimitable qui officie depuis plus de 35 ans, avec sa musique électronique survitaminée aux sonorités à la fois complexes, abstraites, sombres et cubistes. Mais qui n’empêche pas un côté funky. Stereogum qualifiait d’ailleurs le dernier diptyque du groupe, SIGN et PLUS (2020), de « some of the most human music they’ve ever made ». Leur dernier passage en Belgique date déjà de 2016. À l’époque, De Standaard écrivait à ce sujet : « Autechre en concert reste de l’avant-garde à l’état pur : provocant, époustouflant et enthousiasmant. » Et The Guardian d’ajouter, à propos de leur dernière tournée au Royaume-Uni : « Autechre’s live environment is liable to switch at any moment from dreamscape to nightmare. It’s futuristic music made of sonic ruins – fragments unearthed from the darkness. - **** »
7 Avril: Clarissa Connelly
Connelly est une compositrice, productrice, chanteuse et multi-instrumentiste d’origine écossaise, basée au Danemark. Lauréate d’un Nordic Music Prize, elle a été signée par Warp à l’instar d’autres invite·es de BRDCST comme Autechre, Oneohtrix Point Never et Slauson Malone 1. Influencée par la mythologie celte, Connelly louvoie entre les univers musicaux de Kate Bush et Vashti Bunyan.
7 Avril: Slauson Malone 1
Si jeune et déjà une icône du label Warp : Jasper Marsalis – fils du célèbre trompettiste de jazz Wynton Marsalis – alias SLAUSON MALONE 1. Auteur de beats pour Solange et Earl Sweatshirt, Marsalis a sorti un premier album, Excelsior, qualifié par Line Of Best Fit de “chef-d’œuvre du surréalisme américain. Comme si Blonde de Frank Ocean avait été repensé sous les traits de Smile de Brain Wilson”. Ses concerts ressemblent davantage à des performances. Citons Oor sur son passage à Le Guess Who? : “Malone 1 commence son set en improvisant à la guitare acoustique. Puis, il saute dans le public, crie dans le micro, remonte sur scène, déconstruit ses chansons en collages confus, cite Afrika Bambaataa et reprend ‘I Hear A New World’ du génie de la prod Joe Meek.”
8 Avril: Oneohtrix Point Never
Depuis son premier opus sorti en 2007, le musicien et compositeur Daniel Lopatin, originaire de Brooklyn, a livré un parcours exceptionnel à tous les niveaux. Ses disques sortis chez Editions Mego et ensuite chez Warp, sa nouvelle écurie, ont hissé l’artiste – Oneohtrix Point Never ou OPN pour les intimes – au rang des artistes électro d’envergure internationale. Il a collaboré avec les plus grands, notamment avec James Blake, Iggy Pop et Rosalía et partagé la scène avec ANOHNI (comme à l’AB) et The Weeknd (lors du concert de la mi-temps du Super Bowl). En tant que producteur, il a entre autres travaillé pour FKA Twigs, David Byrne et Moses Sumney. Ses œuvres et installations ont été exposées dans des endroits aussi prestigieux que le Park Avenue Armory et le MoMA PS1, à New York, ou encore le Tate Britain à Londres. Il a aussi signé des bandes originales remarquées, comme celle de The Bling Ring, pour Sofia Coppola.
OPN aura l’honneur de clôturer la série de concerts du festival BRDCST. Au programme de cet aftershow, un florilège de ses premiers morceaux – de Returnal à Age Of, en passant par Replica et R Plus 7 – et bien sûr de son dernier opus : Again, produit entre autres avec des outils de IA. « Again’ features some of his most touching music » affirme The Guardian. Pour son concert à BRDCST, Lopatin fera appel à Nate Boyce, son collaborateur de longue date « qui a mis au point un système d’animation en temps réel qui revisite les thèmes graphiques de leurs premières collaborations ». La performance d’OPN à Sydney en 2023 en a convaincu plus d’un : « Un concert tenant d’une véritable hallucination sensorielle », a déclaré un critique.