Grâce à ses origines irlando-bangladaises, Joy Crookes nous livre une musique à l’image de son héritage multiculturel. Si sa sonorité est avant tout empreinte de soul, son premier album Skin laisse aussi transparaître des influences de dub, synthpop, hip-hop et ballades pop des années 2010.
Joy Crookes est saluée pour les thèmes politiques abordés dans ses morceaux. Skin traite de gentrification, de racisme et de misogynie. Malgré l’ambiance vintage de sa musique, elle détourne les codes classiques de la soul : alors que la Motown traditionnelle est souvent mélancolique et déchirante, la musique de Joy Crookes capture une impression de force et d’indépendance. Parfait pour une génération en quête d’hymnes contre la peur et l’incertitude.
Elle s’est fait connaître en 2017 grâce à son spectacle viral COLORS (Mother May I Sleep With Danger) et est depuis comparée à des icônes comme Amy Winehouse et Lauryn Hill. Tout est dit. Elle fait escale à l’AB avec un nouvel album en poche. À ne pas manquer !