Gaye Su Akyol est la première artiste turque en tête d’affiche de BRDCST : attendez-vous à de la pop dissidente qui tire à boulets rouges sur le régime d’Ankara.
GAYE SU AKYOL PRESENTS ‘Anadolu Ejderi’ (TR)
Gaye Su Akyol est la première artiste turque en tête d’affiche de BRDCST. Elle vient nous présenter « Andalou Ejderi » (« dragon anatolien »), son dernier album, encensé un peu partout dans le monde. La musique d’Akyol puise, comme elle le dit elle-même, dans ses racines turques, mais Joy Division, Nick Cave et la musique de surf sont d’autres sources d’inspiration. Leurs spectacles – tous les musiciens, sauf Gaye portent des masques – sont à la fois entraînants et ensorcelants. Iggy Pop est tout à fait de notre avis : « She’s a sparkling, seductive, enormously self-confident, splendid Turkish singer ».
En 2019, Gaye Su Akyol a été arrêtée à Istamboul et entendue par la police à la suite des critiques émises à l’encontre du régime d’Ankara. The Guardian qualifie sa musique de pop dissidente et de « unambiguous statement of protest against Turkey’s oppressive conservatism. » Le répertoire de Gaye s’inscrit dans la droite ligne de la musique psychédélique turque politisée des années ‘60-’70 dont les héros s’appelaient Erkin Koray, Bariș Manço, Selda et Cem Karaca, entre autres.
La presse sur ‘ANADOLU EJDERI’
- “The singer reflects on past loves, current politics and her once glorious Istanbul on this eclectic fourth album spanning folk to psych-rock “ **** The Guardian
- “Translated as ‘Anatolian Dargon’, Akyol’s first album in four years reaches for combustive metaphors to explore the emotional trials of life in her native land…” 8/10 UNCUT
- “On her fourth album (Glitterbeat)she displays her belief in the righteous fury of Kurt Cobain, the grooves that spread like tentacles from Persia centuries ago and the brief window in which forward-thinking pop stars spawned Turkish psychedelica.” Enter the dragon - Gaye Su Akyol **** MOJO
Gaye Su Akyol joue au festival BRDCST le dimanche 9 avril.