4 ►6 AVRIL

La grand-messe des aventuriers de la musique de l’AB, qui oscille résolument entre les genres, se tiendra du vendredi 4 au dimanche 6 avril 2025. Le combi ticket vous donne accès à tous les concerts. Le BRDCST voyage entre l’AB, l’église Notre-Dame aux Riches-Claires, le Beursschouwburg et le cinéma d’art et d’essai Palace.

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Curated by Anna von Hausswolff, Backxwash et Colin Stetson

En 2025, nous invitons trois curateurs qui, chacun à leur manière, vous concocteront une soirée à leur image : la Suédoise Anna von Hausswolff, la Zambo-Canadienne Backxwash et l’Américain Colin Stetson. Fin janvier, ils dévoileront leurs line-ups spécialement imaginées pour le BRDCST.

Anna von Hausswolff (SE)

L’hebdomadaire britannique The Observer a écrit : “Anna von Hausswolff may be the most original and compelling solo artist working in the Western world today.” Son timbre rappelle celui d’icônes telles que Nico, Diamanda Galás et Kate Bush, avec qui elle partage une tessiture de quatre octaves (!). Dans sa musique à la croisée de l’art pop, du drone et du post-metal, le timbre de son orgue (à tuyaux) joue souvent un rôle prépondérant.

Lors du BRDCST, vous découvrirez en avant-première Atlas Song, son dernier album qui sort au printemps 2025. Elle a créé la musique du spectacle de danse éponyme des chorégraphes Imre et Marne van Opstal, dont la première a eu lieu au prestigieux GöteborgsOperan en 2024.

Backxwash (ZM/CA) 

En 2023, la rappeuse zambo-canadienne Backxwash nous a donné un sacré coup de massue au festival d’Utrecht Le Guess Who?. Sa musique – horror rap, beats industriels et fragments de groupes de black metal – combinée à une tempête d’images d’Angela Davis, de Malcolm X et de Nina Simone, a donné lieu à un véritable exorcisme auditif.

Backxwash publiera son nouvel album au printemps 2025, dont le single WAKE UP augure du meilleur. Exclaim! Magazine a écrit : “Backxwash’s teeth - and pen - are sharper than ever. Evolving from metal with saturated, psychedelic textures to gospel-influenced rap.”

Colin Stetson (USA)

Avec ses six (!) passages à l’AB, le saxophoniste Colin Stetson est loin d’être un inconnu. Le New York Times a décrit ce virtuose américain de la respiration circulaire comme “a one-man astonishment engine”. Sa façon de jouer du saxo ténor rappelle les grands maîtres (du free jazz) tels qu’Evan Parker, Peter Brötzmann et Anthony Braxton. Le très récent The Love It Took To Leave You est son premier album solo depuis 2017.

The Guardian : “Stetson manages to walk a line between percussive layering reminiscent of Steve Reich, meditative repetition akin to Philip Glass, and the lyricism of his friend and collaborator Laurie Anderson. Multi-textured and immersive, his work really is like nothing you’ve heard before.”