Une journĂ©e relativement calme et rien de vraiment remarquable Ă signaler⊠Mais on est tout de mĂȘme drĂŽlement content de pouvoir accueillir une rĂ©vĂ©lation de la trempe d'ASIWYFA sur la scĂšne de l'AB.
Alors que le club se remplit en prévision d'une trÚs belle triple affiche, il fait étrangement calme en coulisses en regard de la violence explosive qui se terre en backstage. Et ce n'est pas faux. Pensez aux Belges de Kapitan Korsakov, au garage punk psychédélique des Crystal Antlers et à la révélation ASIWYFA.
Rien Ă signaler en ce lundi. Rien de vraiment remarquable. Serait-ce « l'effet du lundi » ? Pas d'histoires insensĂ©es Ă raconter. Pas de drogues. Pas de biĂšre renversĂ©e. Pas de nouvelles croustillantes. Pas de rot bruyant et typiquement rock 'n roll pour rĂ©sonner dans les couloirs. Un universitaire y verrait d'emblĂ©e le sujet d'une thĂšse : « L'impact du tĂ©lĂ©chargement sur le comportement des artistes » ou peut-ĂȘtre « L'influence du lundi dans le milieu du rock ». On la fera donc plutĂŽt courte cette fois. Promis !
On a fait de notre mieux, pourtant. Des mois aprĂšs, on Ă©tait encore sous le choc de la fracassante prestation des Irlandais dâASIWYFA Ă l' Eurosonic de Groningue. MĂȘme dans les mauvaises conditions d'un bar au festival SXSW au Texas, ils Ă©taient encore parvenus Ă mettre tout le monde KO. En bref : il nous les fallait Ă l'affiche du Domino. Persuader le groupe ne fut pourtant pas une sinĂ©cure. La veille, ils jouaient encore Ă Cardiff (UK), Ă un bon 600 km de chez nous⊠ce qui voulait dire rouler toute la nuit pour arriver Ă temps Ă BruxellesâŠ
Aah, une anecdote ! Les gars de ASIWYFA ? Ils devaient ĂȘtre Ă©puisĂ©s. Pas vraiment âAh we slept the whole night. Our driver is a wreck, he drove all nightâ. Il faut bien avouer quâils avaient l'oeil vif et l'air frais comme une rose. Et ça s'est vu le soir mĂȘme sur scĂšne. And So I Watch You From Afar s'y est montrĂ© impressionnant. C'est vif, tranchant, versatile et mesurĂ© dans la redite. « Ah, ce nâest rien de neuf » a-t-on entendu dire certains. Oui, tout comme « merci », « bonjour », « pardon » et « non, ce n'est pas nocif pour l'environnement ». Lâimpact sur les gens est pourtant Ă chaque fois diffĂ©rent. Il en va de mĂȘme pour ASIWYFA.
Photo: Mich Leemans
Peut-on souhaiter un brillant avenir Ă ces messieurs ? Merci. VoilĂ qui est fait.
En route pour la derniÚre soirée - provisoire - avec Daniel Johnston et Scroobius Pip.